Jusqu’à présent, nous avons toujours parlé des actions conscientes, réfléchies, de l’homme (de celles que nous faisons en nous en rendant compte). Mais, à côté de la vie consciente, nous avons la vie inconsciente, infiniment plus vaste et trop ignorée autrefois. Cependant, il suffit d’observer la manière dont nous nous habillons le matin, en nous efforçant de boutonner un bouton que nous savons avoir perdu la veille, ou portant la main pour saisir un objet que nous avons déplacé nous-mêmes, (…)
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Volonté Anarchiste
Articles
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VII. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
7 décembre, par Pierre Kropotkine -
VI. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
6 décembre, par Pierre KropotkineAinsi nous voyons qu’en observant les sociétés animales, — non pas en bourgeois intéressé, mais en simple observateur intelligent — on arrive à constater que ce principe : « Traite les autres comme tu aimerais à être traité par eux dans des circonstances analogues » se retrouve partout où il y a société.
Et quand on étudie de plus près le développement ou l’évolution du monde animal, on découvre (avec le zoologiste Kessler et l’économiste Tchernychevsky) que ce principe, traduit par un (…) -
V. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
5 décembre, par Pierre KropotkineL’idée du bien et du mal existe dans l’humanité. L’homme, quelque degré de développement intellectuel qu’il ait atteint, quelque obscurcies que soient ses idées par les préjugés et l’intérêt personnel, considère généralement comme bon ce qui est utile à la société dans laquelle il vit, et comme mauvais ce qui lui est nuisible.
Mais d’où vient cette conception, très souvent si vague qu’à peine pourrait-on la distinguer d’un sentiment ? Voilà des millions et des millions d’êtres humains qui (…) -
IV. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
4 décembre, par Pierre KropotkinePour distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal, les théologiens mosaïques, bouddhistes, chrétiens et musulmans avaient recours à l’inspiration divine. Ils voyaient que l’homme, qu’il soit sauvage ou civilisé, illettré ou savant, pervers ou bon et honnête, sait toujours s’il agit bien ou s’il agit mal, et le sait surtout quand il agit mal ; mais, ne trouvant pas d’explication à ce fait général, ils y ont vu une inspiration divine. Les philosophes métaphysiciens nous ont parlé à leur (…)
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III. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
3 décembre, par Pierre KropotkineNous avons vu que les actions de l’homme, réfléchies ou conscientes, — plus tard nous parlerons des habitudes inconscientes — ont toutes la même origine. Celles que l’on appelle vertueuses et celles que l’on dénomme vicieuses, les grands dévouements comme les petites escroqueries, les actes attrayants aussi bien que les actes répulsifs dérivent tous de la même source. Tous sont faits pour répondre à un besoin de la nature de l’individu. Tous ont pour but la recherche du plaisir, le désir (…)
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I. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
1er décembre, par Pierre KropotkineL’histoire de la pensée humaine rappelle les oscillations du pendule, et ces oscillations durent déjà depuis des siècles. Après une longue période de sommeil arrive un moment de réveil. Alors la pensée s’affranchit des chaînes dont tous les intéressés — gouvernants, hommes de loi, clergé — l’avaient soigneusement entortillée. Elle les brise. Elle soumet à une critique sévère tout ce qu’on lui avait enseigné et met à nu le vide des préjugés religieux, politiques, légaux et sociaux, au sein (…)
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II. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
2 décembre, par Pierre KropotkineLorsque nos aïeux voulaient se rendre compte de ce qui pousse l’homme à agir d’une façon ou d’une autre, ils y arrivaient d’une façon bien simple. On peut voir jusqu’à présent les images catholiques qui représentent leur explication. Un homme marche à travers champs et, sans s’en douter le moins du monde, il porte le diable sur son épaule gauche et un ange sur son épaule droite. Le diable le pousse à faire le mal, l’ange cherche à l’en retenir. Et si l’ange a eu le dessus, et l’homme est (…)
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« Le Monde libertaire », l’enfant naturel du « Libertaire » (1954-1982)
28 février, par Maurice JoyeuxEn octobre 1954, Le Libertaire reparaît sous un titre que les circonstances nous ont obligé à modifier, car le vieux journal de Sébastien Faure et de Louise Michel, tombé dans des pattes douteuses, est en train d’agoniser. Il sera mensuel et il le restera longtemps. Dans son éditorial signé par la commission de presse, la rédaction « annonce la couleur » :
, ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, mais il ouvrira ses colonnes à « des hommes épris de progrès ». L’ambition de la Fédération anarchiste se dévoile nettement dans ce texte. Il s’agit de faire du Monde libertaire un journal qui soit l’héritier du Libertaire classique, journal d’organisation, journal de militants, et des Temps nouveaux de Jean Grave, journal de culture ouvert à tous les esprits libres. Et ce projet va prendre corps. Tant par sa présentation que par sa diversité, ce journal fut une réussite, probablement une des meilleures dont la presse libertaire puisse se réclamer.Le Monde libertaire sera le journal de tous les anarchistes -
Les élections - Proudhon et le parlementarisme
20 mars, par Pierre-Joseph ProudhonLe peuple, dans le vague de sa pensée, se contemple comme une gigantesque et mystérieuse existence et tout dans son langage semble fait pour l’entretenir dans l’opinion de son indivisible unité. Il s’appelle le Peuple, la Nation, c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai souverain, le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’Etat.
Il a ses Convocations, ses Scrutins, ses Assises, ses Manifestations, ses Prononcements, ses Plébiscites, sa Législation directe, (…) -
Les élections - Lénine et les elections
16 mars, par ThéoPour les partis politiques, l’exemple le plus intéressant nous semble celui du parti communiste, puisqu’il se déclare révolutionnaire et en même temps accepte de participer aux élections dans le système bourgeois.
Pour comprendre cette position, il faut étudier la position de Lénine. Elle est surtout exprimée dans La maladie infantile du communisme. Or, cet ouvrage est un texte de circonstance, écrit en avril-mai 1920 et publié en juillet pour le IIe Congrès de la IIIe Internationale (du (…)