Enfant de Bohême, František Kupka (1871-1957) l’est littéralement et dans tous les sens. Précurseur de l’art abstrait, au même titre que Kandinsky, il commença sa carrière artistique dans une veine symboliste et sécessionniste avant de se lancer définitivement vers un au-delà de la figuration et de sa sacro-sainte mimésis. Ses convictions politiques et son cosmopolitisme, ses lectures philosophiques et occultistes influencèrent un travail artistique qui s’articula constamment entre le visible et l’invisible.
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CIRA Marseille
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille
Articles
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František Kupka
3 mai, par Christophe Longbois-Canil -
Félix Vallotton
13 juillet, par Felip ÉquyLe peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste Charles Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies.
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Théophile Alexandre Steinlen
6 juillet, par Marc FerlaSteinlen est né à Lausanne en 1859 et décédé à Paris en 1923. Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, ses thèmes favoris étaient l’injustice sociale, les chats et les nus féminins. Les titres de ses œuvres : Louise Michel sur une barricade (1885), Les Petits martyrs (1892), La Libératrice (1903), Les Prolétaires, Le Cri des opprimés ou Le Locataire (1913), Les Veuves de Courrières (1909), affichent sa fibre libertaire. Il a mis en lumière la dure condition des prolétaires et les luttes sociales qu’ils ont menées pour leur émancipation. Il illustra des ouvrages littéraires comme Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, des chansons comme L’Internationale d’Eugène Pottier et Dans la rue d’Aristide Bruant. Habitant de Montmartre, il fréquenta le Cabaret du Chat noir dont il illustra le journal du même nom.
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Henri-Edmond Cross : néo-impressionniste et anarchiste
18 mars, par Felip ÉquyHenri-Edmond Cross (1856-1910), de son vrai nom Henri-Edmond Delacroix, est connu pour ses tableaux néo-impressionnistes et ses représentations de la côte méditerranéenne pas encore touchée par les méfaits du tourisme et de l’urbanisme.
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Mabel Holland Thomas
19 avril, par Constance BantmanRien ne semblait destiner Mabel Holland Thomas à devenir une collaboratrice précieuse d’un des principaux journaux anarchistes de l’avant-Première Guerre mondiale, ni à épouser son rédacteur, le très sérieux Jean Grave. Née en 1861 au Pays de Galles, issue d’un milieu fort aisé et conservateur, elle est éduquée dans un pensionnat privé puis retourne vivre dans la demeure familiale, dans une ambiance joyeuse et créative. Clairement douée pour les arts graphiques et l’écriture, elle expose au Salon des Indépendants et écrit plusieurs romans, dont Some Welsh Children (1898).
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Charles Maurin
23 mai, par Christophe Longbois-CanilPeu connu du grand public, Charles Maurin (1856-1914) reste une figure essentielle de la scène artistique parisienne fin-de-siècle. Peintre, remarquable dessinateur et talentueux graveur, il joua un rôle majeur dans la rénovation des techniques de l’estampe et, en particulier, celle de la gravure sur bois. Professeur à l’académie Julian, il enseigna, entre autres, à Félix Vallotton dont il fut le mentor et l’ami. Il fut aussi celui de Toulouse-Lautrec avec lequel il organisa une exposition commune.
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Jules Grandjouan
9 juin, par Felip ÉquyIl est né à Nantes en 1875 dans une famille aisée. Son premier recueil de dessins est consacré à sa ville (Nantes la grise, 1899). Ses premiers dessins politiques sont consacrés à l’affaire Dreyfus.
C’est à Paris qu’il va fréquenter les milieux ouvriers. Jules Grandjouan abandonne son métier de clerc de notaire et se consacre alors entièrement au dessin. Il collabore aux journaux humoristiques Le Rire et La Vie illustrée.