Itô Noe est une femme de feu selon l’un de ses biographes (Iwasaki Kurco) et l’une des jeunes femmes les plus remarquables de son époque selon l’historien Hane Mikiso : indépendante d’esprit, autonome, iconoclaste.
Née dans une famille pauvre de Kyûhû et abandonnée par son père, elle est recueillie par une tante dont l’époux, plus aisé, accepte qu’elle fasse des études à Tôkyô. Diplômée en littérature, elle y épouse son professeur d’anglais, Tsuji Jun (1884-1944), qui lui fait connaître (...)
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CIRA Marseille
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille
Articles
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Itô Noe
1er juin, par Philippe Pelletier -
Suceso Portales Casamar (1904-1999)
14 février, par Azucena RubioJ’aime cette photo de Suceso parce qu’on y voit la douceur, l’espièglerie de son regard, la tendresse et la sérénité de son visage de vieille lutteuse apaisée.
J’ai connu Suceso à Londres, pendant l’été 1952. Elle avait 48 ans, j’en avais 18. Ce fut un de ces étés pluvieux, comme il y en a tant et tant à Londres.
Elle vivait au 5 Fairfax Road, dans un grand appartement, avec son compagnon Acracio Ruiz, et leur fille Hortensia. Pour moi qui vivais en hôtel meublé, avec mes parents, rue (...) -
Salvadora Medina Onrubia (1894-1972)
12 mai, par Hélène FinetOubliée (volontairement ?) de la culture officielle et morte dans l’indifférence en 1972, Salvadora Medina Onrubia est aujourd’hui redécouverte. Longtemps on a évoqué le nom de Salvadora Medina Onrubia en l’associant à celui de son époux, le charismatique Natalio Botana, l’un des pères du journalisme populaire en Argentine et fondateur de Critica. La trajectoire de la famille Botana/Damonte/Onrubia est particulièrement sulfureuse, et n’oublions pas que Salvadora est également la mère d’un (...)
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Sophie Zaïkowska (1880-1939)
30 juin, par Lou MarinNée en Lituanie, elle avait étudié les sciences naturelles à Genève avant de venir en France en 1898. Un an plus tard, elle fit la connaissance de Georges Butaud (1868-1926), qui poursuivait déjà à l’époque un projet de communauté anarchiste. Tous deux restèrent compagnons de vie pendant 28 ans, jusqu’à la mort de Butaud.
Et tous deux participèrent à plusieurs projets de communes du milieu libre des anarchistes, à Vaux en 1902, à Bascon en 1911 ou à Saint-Maur en 1912, où elle était (...) -
Georgette Kokoczynski dite Mimosa (1907-1936)
12 juillet, par CIRA de MarseilleGeorgette Kokoczynski dite Mimosa (1907-1936) était actrice de théâtre et chanteuse à Montmartre au Lapin Agile et au Grenier de Gringoire. Selon Lola Iturbe quand elle avait fini son récital, elle descendait dans la salle et vendait La Revue anarchiste dont le gérant était son compagnon Fortin. Elle vendait également les journaux L’Insurgé, L’Anarchie, puis le supplément Choses d’Espagne de La Revue anarchiste. A la même époque elle obtint un diplôme d’infirmière.
Elle fut tuée avec (...) -
Henri-Edmond Cross : néo-impressionniste et anarchiste
18 mars 2023, par Felip ÉquyHenri-Edmond Cross (1856-1910), de son vrai nom Henri-Edmond Delacroix, est connu pour ses tableaux néo-impressionnistes et ses représentations de la côte méditerranéenne pas encore touchée par les méfaits du tourisme et de l’urbanisme.
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Félix Vallotton
13 juillet 2023, par Felip ÉquyLe peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste Charles Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies.
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Théophile Alexandre Steinlen
6 juillet 2023, par Marc FerlaSteinlen est né à Lausanne en 1859 et décédé à Paris en 1923. Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, ses thèmes favoris étaient l’injustice sociale, les chats et les nus féminins. Les titres de ses œuvres : Louise Michel sur une barricade (1885), Les Petits martyrs (1892), La Libératrice (1903), Les Prolétaires, Le Cri des opprimés ou Le Locataire (1913), Les Veuves de Courrières (1909), affichent sa fibre libertaire. Il a mis en lumière la dure condition des prolétaires et les luttes sociales qu’ils ont menées pour leur émancipation. Il illustra des ouvrages littéraires comme Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, des chansons comme L’Internationale d’Eugène Pottier et Dans la rue d’Aristide Bruant. Habitant de Montmartre, il fréquenta le Cabaret du Chat noir dont il illustra le journal du même nom.
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Charles Maurin
23 mai 2023, par Christophe Longbois-CanilPeu connu du grand public, Charles Maurin (1856-1914) reste une figure essentielle de la scène artistique parisienne fin-de-siècle. Peintre, remarquable dessinateur et talentueux graveur, il joua un rôle majeur dans la rénovation des techniques de l’estampe et, en particulier, celle de la gravure sur bois. Professeur à l’académie Julian, il enseigna, entre autres, à Félix Vallotton dont il fut le mentor et l’ami. Il fut aussi celui de Toulouse-Lautrec avec lequel il organisa une exposition commune.
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Pepita Carpena (1919-2005)
13 mars, par Felip ÉquyDès l’âge de 12 ans, elle doit travailler comme couturière et à 14 ans elle commence à fréquenter les organisations anarchistes : la Confédération nationale du travail (CNT) et les Jeunesses libertaires (JJLL). En 1936, elle participe activement à la résistance au soulèvement fasciste puis aux événements révolutionnaires qui suivirent. En 1937, elle rejoint le mouvement anarchiste d’émancipation féminine Mujeres Libres (Femmes libres) pour lequel elle effectue une tournée de propagande (...)