Petite somme d’argent envoyée, plusieurs fois l’an, aux syndiqués encasernés, le « Sou du soldat » témoigna, au début du siècle, d’une volonté ouvrière de maintenir le contact avec les travailleurs sous l’uniforme. Simple pratique d’une élémentaire solidarité ? Moyen de propagande antimilitariste ? Et, en ce cas, de quelle efficacité ?
L’institution est originale et méconnue. Les mandats étaient souvent accompagnés de lettres virulentes et les gouvernants y virent l’occasion de faire condamner une vingtaine de dirigeants de la CGT, de faire même dissoudre des syndicats d’instituteurs. Né d’une analyse lucide des fonctions de l’armée, le « Sou du soldat » marqua, en quelque sorte, l’apogée du syndicalisme révolutionnaire, avant que l’Union sacrée ne vienne militariser les corps et les esprits.
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Articles
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [1]
23 janvier 2022, par Michel Auvray -
[09] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Verrerie Ouvrière
6 avril 2020, par Georges YvetotC’est lors de la fondation de la Verrerie ouvrière que j’ai commencé à fréquenter Pelloutier. Comme représentant d’une petite coopérative du quartier où j’habite, je fis partie du comité d’initiative et ensuite du comité d’action de la Verrerie ouvrière d’Albi.
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Un de ceux qui firent la CGT : Paul Delesalle
29 juillet 2024, par Jean MaitronPaul Delesalle n’est plus. Le mardi 13 avril nous fûmes une trentaine — quelques compagnons des luttes d’antan et quelques amis — à l’accompagner au Père-Lachaise et l’on ne peut que regretter l’absence d’une délégation ouvrière à une telle cérémonie. Certes Chambelland avait été chargé d’apporter les excuses de Léon Jouhaux empêché, mais on eût aimé, et Paul Delesalle eût aimé, que d’authentiques prolétaires, délaissant l’usine ou l’atelier, soient venus dire adieu à l’aîné qui durant toute (…)
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Georges Yvetot (1868-1942) [01]
14 février 2020, par Victor Méric - FlaxVoici l’un des plus redoutables bandits que recèle cet antre de malfaiteurs qui s’appelle la Confédération générale du Travail. Le citoyen Yvetot est l’ennemi de tout ce qu’on nous a appris à respecter ici-bas (style de la Patrie) ; il se dresse en adversaire implacable du capital, du patriotisme, de la religion.
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[10] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Verrerie Ouvrière
7 avril 2020, par Georges YvetotBien méchante également fut l’accusation, bien coupable le soupçon porté contre Pelloutier au congrès de Paris, en 1900, pour lui le dernier des congrès, celui auquel il voulait absolument assister.
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La Vie militante d’Emile Pouget
21 juillet 2024, par Paul DelesalleLe Cri du Peuple, dans ses numéros du 29 juillet et 5 août 1931, a publié l’article ci-après :
Personne ne pouvait mieux retracer — pour les générations qui ne l’ont pas connu — la vie militante d’Emile Pouget que Paul Delesalle, son ami, son compagnon de luttes de quarante années et qui fut lui aussi, secrétaire de la CGT, de la vraie CGT, celle d’hier, celle que nous travaillons à reconstruire.
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Georges Yvetot (1868-1942) [05]
18 février 2020, par Victor Méric - FlaxAu contact de ce militant sincère et ardent qu’était Fernand Pelloutier, le jeune Yvetot comprit quelle tâche lui était réservée. Continuer l’oeuvre de son prédécesseur, organiser la classe ouvrière en syndicats et agir dans le sens révolutionnaire, telles devinrent ses préoccupations.
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Le Peuple : Emile Pouget est mort
18 septembre 2022Du journal Le Peuple, du 22 juillet 1931, nous extrayons les lignes ci-après.
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Dernière visite au « Père Peinard »
14 septembre 2022, par Maurice ChambellandSous ce titre
Dernière visite au
Le Cri du Peuple, sous la signature de M. Chambelland, a publié l’article ci-après, plein d’intérêt et de souvenirs.Père Peinard
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[06] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
3 avril 2020, par Georges YvetotComme l’a dit Pelloutier, la Fédération des Syndicats n’avait pas de programme. Rien chez elle ne pouvait vraiment intéresser les syndicats. En dehors de ses Congrès auxquels assistaient les syndicats parce qu’il n’y en avait pas d’autres, la Fédération ne donnait aucun signe de vie. La Fédération des Bourses, au contraire, présenta de suite une vitalité remarquable. Reposant sur le principe fédéraliste et s’interdisant toute action politique, elle offrait tous les éléments d’action utile. (…)