Paul Delesalle n’est plus. Le mardi 13 avril nous fûmes une trentaine — quelques compagnons des luttes d’antan et quelques amis — à l’accompagner au Père-Lachaise et l’on ne peut que regretter l’absence d’une délégation ouvrière à une telle cérémonie. Certes Chambelland avait été chargé d’apporter les excuses de Léon Jouhaux empêché, mais on eût aimé, et Paul Delesalle eût aimé, que d’authentiques prolétaires, délaissant l’usine ou l’atelier, soient venus dire adieu à l’aîné qui durant toute (…)
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CGT
Articles
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Un de ceux qui firent la CGT : Paul Delesalle
29 juillet 2024, par Jean Maitron -
Georges Yvetot (1868-1942) [10]
23 février 2020, par Victor Méric - FlaxVint ensuite cette fameuse affiche rouge, à propos de laquelle l’auteur de ces lignes fut bêtement calomnié. On l’accusa d’avoir rédigé sournoisement cette affiche et d’avoir refusé ensuite de la signer. Nous reviendrons, à l’occasion, sur cette affaire. Pour l’instant, notons simplement qu’Yvetot, l’un des rédacteurs, fut mieux favorisé que ses camarades. Il en eut pour 3 ans.
Sa dernière condamnation date de 1907. Poursuivi avec Marck, on lui octroya libéralement quatre années de prison. (…) -
Georges Yvetot (1868-1942) [04]
17 février 2020, par Victor Méric - FlaxIl nous faut dire ici quelques mots sur Fernand Pelloutier, qu’on affecte aujourd’hui d’ignorer, et qui fut l’un des plus dévoués et des plus clairvoyants parmi ceux qui luttèrent pour le triomphe de la classe ouvrière.
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Émile Pataud
22 novembre 2024, par Victor Méric - FlaxÉmile Pataud, le citoyen Pataud, ou plutôt le camarade Pataud, comme on dit à la C.G.T., est un éteigneur de lumière d’une autre envergure que le falot Viviani. Il ne grimpe pas dans le ciel pour y décrocher les étoiles. Il est plus terre à terre. Il se contente de supprimer le courant, d’un geste. Et il accomplit cela avec une désinvolture, une bonhomie souriante, une grâce bon enfant qui effarent et désarment en même temps. Chez lui, point de grandiloquence, point d’emphase, point (…)
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[04] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
1er avril 2020, par Georges YvetotMais pour comprendre l’importance de la tache accomplie par Pelloutier, il faut se rappeler quelles luttes se poursuivaient entre les militants des différentes écoles socialistes se disputant la direction du mouvement ouvrier avant qu’existât la Fédération des Bourses du Travail de France. Pelloutier, dans son Histoire des Bourses du Travail, nous en donne une idée.
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Georges Yvetot (1868-1942) [07]
20 février 2020, par Victor Méric - FlaxLe but des syndicats fut d’abord de lutter contre la tyrannie patronale et de lutter au jour le jour, pour obtenir de meilleures conditions de travail, des relèvements de salaires, des diminutions d’heures de travail, etc.
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [4]
26 janvier 2022, par Michel AuvrayLa situation intérieure n’est pas suffisante, semble-t-il, à expliquer la réaction plus qu’énergique des autorités. La politique extérieure a également présidé à la répression : se préparant de plus en plus à livrer la guerre aux côtés du tsar, les dirigeants de l’État français redoutaient, au fond, de voir leur bellicisme remis en cause. Les responsables de la CGT vont, à leur tour, et durement cette fois, faire les frais d’une politique visant à préserver un consensus autour du ministère (…)
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [2]
24 janvier 2022, par Michel AuvrayLes premiers résultats sont somme toute modestes. Mais bientôt l’action est prise en main par le secrétaire de la Fédération des Bourses, Georges Yvetot, qui devient, après l’unité syndicale, le n°2 de la CGT. L’auteur du Nouveau Manuel du soldat —qui paraît en 1902 et évoque, bien sûr, le « Sou » dans sa conclusion— va dès lors consacrer des efforts incessants à donner vie et réalité à l’institution.
Sans attendre, il adresse à chacune des Bourses 500 lettres à faire parvenir aux soldats (…) -
Georges Yvetot (1868-1942) [03]
16 février 2020, par Victor Méric - FlaxEn 1887, à l’âge de dix-neuf ans, Yvetot sortit de son orphelinat et commença à exercer son métier. Il entra au journal la Patrie, où il travailla pendant sept ans. On lui a reproché quelquefois d’avoir fait figure de sarrazin, c’est-à-dire d’avoir travaillé à des salaires inférieurs et de ne pas s’être solidarisé avec ses camarades de classe.
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[06] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
3 avril 2020, par Georges YvetotComme l’a dit Pelloutier, la Fédération des Syndicats n’avait pas de programme. Rien chez elle ne pouvait vraiment intéresser les syndicats. En dehors de ses Congrès auxquels assistaient les syndicats parce qu’il n’y en avait pas d’autres, la Fédération ne donnait aucun signe de vie. La Fédération des Bourses, au contraire, présenta de suite une vitalité remarquable. Reposant sur le principe fédéraliste et s’interdisant toute action politique, elle offrait tous les éléments d’action utile. (…)
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