Sous une forme qui a souvent varié, Le Libertaire est un des plus vieux titres de la presse de langue française.
Au cours de ces cent cinquante dernières années, chacune des nuances de la pensée socialiste révolutionnaire a été représentée en son temps par un journal dont le titre, dans sa continuité, a subi les aléas que lui imposèrent ses démêlés avec la justice, ses difficultés économiques, ou simplement les influences internes qui se disputaient sa direction. Le Libertaire, pas plus que d’autres titres, n’échappera à ces vicissitudes qui furent le lot de la presse depuis que Théophraste Renaudot lança, en 1631, la première feuille politique qu’il appela La Gazette. Ainsi, Le Peuple de Proudhon sera, au hasard des événements politiques, Le Représentant du Peuple ou La Voix du Peuple comme Le Libertaire deviendra de nos jours Le Monde libertaire. Mais le lecteur ne s’y trompera pas ! II sait bien qu’il s’agit toujours du même journal, dont les mots « Peuple » ou « Libertaire » assurent la pérennité, et que cette « gymnastique » littéraire que subit le titre a simplement pour objet d’échapper au pouvoir, toujours prêt à frapper la presse ouvrière au gousset !
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Volonté Anarchiste
Articles
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La naissance d’un journal : « Le Libertaire » américain (1858-1861)
24 février 2024, par Maurice Joyeux -
Les élections - Le système parlementaire est il meilleur en Suisse ?
22 mars 2024, par Mikhaïl BakounineLa société moderne est tellement convaincue de cette vérité : que tout pouvoir politique, quelles que soient son origine et sa forme, tend nécessairement au despotisme, que, dans tous les pays où elle a pû s’émanciper quelque peu, elle s’est empressée de soumettre les gouvernants, lors même qu’ils sont issus de la Révolution et de l’élection populaire, à un contrôle aussi sévère que possible. Elle a mis tout le salut de la liberté dans l’organisation réelle et sérieuse du contrôle exercé par (…)
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Les Anarchistes et le problème social - Structure générale
7 mars 2024STRUCTURE GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ FÉDÉRALISTE LIBERTAIRE :
Nous avons établi l’impossibilité de réaliser, par les moyens en honneur jusqu’à ce jour, la liberté et le bien-être de tous.
Nous avons défini quels sont les principes philosophiques, économiques et sociaux qui doivent présider à toute édification sociétaire durable.
Il nous appartient, maintenant, de faire un schéma aussi précis que possible permettant de se représenter ce que serait, dans ses grandes lignes, l’organisation de (…) -
Les Anarchistes et le problème social - Avant-propos
6 mars 2024OÙ EST LE DÉSORDRE ?
On admet trop souvent que les usages régissant le monde actuel et sanctionnés par la loi répondent, à quelques réserves près, aux nécessités de la vie en société et satisfont au mieux les aspirations individuelles.
Nous répondons catégoriquement : Non !
Alors, on veut bien nous accorder que tout n’est pas parfait ; mais on ajoute aussitôt que, la perfection n’étant pas de ce monde, il ne saurait être fait mieux que ce qui existe.
En somme, on veut nous faire (…) -
VIII. – La Mutualité - La mutualité aujourd’hui
6 décembre 2023, par André DevriendtEn France, le mouvement mutualiste compte environ 23 millions de bénéficiaires, soit 12 millions de chefs de famille répartis dans 8 000 sociétés de base environ. La majorité de ces sociétés composent la Fédération nationale de la mutualité française, qui groupe une vingtaine de millions de personnes « protégées ». La Fédération nationale des mutuelles de travailleurs compte 2 500 000 adhérents inscrits dans quelques centaines de sociétés (3 millions de personnes protégées). Certaines sociétés mutualistes ne sont adhérentes à aucune fédération ; d’autres adhèrent aux deux.
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Georges Getchev (1897-1965)
20 avril, par Georges BalkanskiPoète révolutionnaire, écrivain et publiciste, Georges Getchev fut l’un des meilleurs traducteurs de littérature d’art de russe et de français. Par son oeuvre remarquable de traducteur et de publiciste, il contribua grandement à l’enrichissement de la culture du pays, en dehors de son apport à la propagande anarchiste.
Getchev est né le 20 avril 1897 à Haskovo, d’une famille de petits artisans. Il fit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale et ses études supérieures à (…) -
Karl Marx ou la perversion du socialisme - Présentation de l’auteur
24 avril 2024Principaux titres et responsabilités actuels Conseiller permanent du Centre International de Formation Européenne. Membre du Comité Directeur et du Bureau du C.I.F.E. Président d’honneur de l’Union européenne fédéraliste et membre du Conseil du mouvement fédéraliste européen. Research fellow of the Center for the Study of Federalism, Temple University (Philadelphia, Pa.), and of the Jerusalem Institute for Federal Studies. Initiateur du Forum des Initiatives Européennes et Fédéralistes (…)
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IX. – La Mutualité - Les attaques contre la mutualité
7 décembre 2023, par André DevriendtMais le caractère démocratique et autogestionnaire de la mutualité ne peut convenir à un système de gouvernement basé sur l’omnipotence de l’Etat, le centralisme outrancier, l’autoritarisme permanent. Louis Calisti
Ce qui frappe dans les rapports complexes des différentes formes du pouvoir d’Etat au mouvement mutualiste durant deux siècles, c’est qu’ils se sont toujours fondés sur la répression allant jusqu’à la négation et, en même temps, sur la promotion allant jusqu’à (…) -
V. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
5 décembre 2024, par Pierre KropotkineL’idée du bien et du mal existe dans l’humanité. L’homme, quelque degré de développement intellectuel qu’il ait atteint, quelque obscurcies que soient ses idées par les préjugés et l’intérêt personnel, considère généralement comme bon ce qui est utile à la société dans laquelle il vit, et comme mauvais ce qui lui est nuisible.
Mais d’où vient cette conception, très souvent si vague qu’à peine pourrait-on la distinguer d’un sentiment ? Voilà des millions et des millions d’êtres humains qui (…) -
IX. La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine
9 décembre 2024, par Pierre KropotkineCe que l’humanité admire dans l’homme vraiment moral, c’est sa force, c’est l’exubérance de la vie, qui le pousse à donner son intelligence, ses sentiments, ses actes, sans rien demander en retour.
L’homme fort de pensée, l’homme qui déborde de vie intellectuelle, cherche naturellement à se répandre. Penser, sans communiquer sa pensée aux autres, n’aurait aucun attrait. Il n’y a que l’homme pauvre d’idées qui, après en avoir déniche une avec peine, la cache soigneusement pour lui apposer (…)