« La Révolution espagnole ; on a beaucoup parlé de la Colonne Durruti, de ses activités, de ses responsables... mais, après une vaste campagne de dénigrement, une chappe de plomb semble s’être abattue sur la Colonne de fer : la plus intransigeante des colonnes, s’il en fut ; la plus hostile à l’entrée des camarades ministres au gouvernement ; la plus réfractaire à la militarisation des milices. Il y aurait beaucoup a écrire sur ses actions, comme par exemple son retour du front a valence, le 1er octobre 1936, pour s’emparer d’armes et munitions qui leurs faisaient cruellement défaut, en désarmant les corps de police de la ville... Il faudrait aussi aborder le projet de « hold-up » de la banque d’Espagne afin de ne pas répéter l’erreur commise par la Commune de Paris... Nous avons demande au camarade Nestor Romero, qui a réalisé une étude approfondie du sujet, de brosser, dans le cadre restreint de cette rubrique, un portrait rapide de la Colonne de fer. » (Agora n°3 - automne 1980)
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Espagne
Articles
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La Colonne de fer
16 avril 2022, par Nestor Romero -
Durruti : Le peuple en armes
10 décembre 2022, par Georges HostPourquoi au sein d’une revue consacrée à Durruti aborder le problème de l’organisation du peuple en armes pendant la révolution espagnole, ainsi que les questions militaires auxquelles nos compagnons se sont heurtés ? Si les milices ne sont pas Durruti, Durruti est certainement l’âme de ces milices, le symbole et le représentant de ces milliers d’hommes et de femmes, ouvriers et paysans antimilitaristes combattants de la seule guerre utile, celle de la révolution sociale.
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La vie d’Anselmo Lorenzo en Bande dessinée [05]
8 avrilLe Congrès de La Haye, auquel assistent, en tant que délégués pour l’Espagne, Farga Pellicer et le Dr. Sentinon, consomme la division de l’Internationale, au moment du vote de la résolution politique. D’autre part, sous le gouvernement de Sagasta, les persécutions contre l’Internationale prennent en Espagne une ampleur considérable. Lorenzo est arrêté.
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La vie d’Anselmo Lorenzo en Bande dessinée [08]
11 avrilAprès une période de production littéraire intense, Lorenzo se voue corps et âme à ce qui a été le rêve de toute sa vie : la constitution d’une grande organisation ouvrière de caractère national. La CNT, sans être née encore, était en train de se forger. Et, avec elle, l’arme qui devait être celle du prolétariat dans ses luttes contre le capitalisme et le Pouvoir. Cette arme c’était la grève générale. Trois hommes, aussi intéressant l’un que l’autre, la propagèrent en Espagne : José Lopez Monténégro, Anselmo Lorenzo et Francisco Ferrer Guardia.
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La vie d’Anselmo Lorenzo en Bande dessinée [02]
5 avrilTous ces hommes, ouvriers pour la plupart, et parmi eux, plusieurs typographes, sont tous républicains. Ce sont eux qui, virtuellement, feront naître la Fédération Régionale Ouvrière Espagnole, glorieuse ancêtre de la CNT L’UGT n’existait pas encore. Elle ne fut fondée qu’en 1888, réunissant sous ce nom les sociétés ouvrières qui fonctionnaient hors de la Fédération Régionale depuis 1871, c’est-à-dire après le voyage de Lafargue, envoyé par Karl Marx.
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Espagne (1976 – 2005) : La presse libertaire pendant la transition
9 décembre 2022Il y a eu, pendant la transition, un véritable boom des publications libertaires et de la contre-culture : des revues, des bulletins, des journaux, des fanzines… Carles Sanz, auteur du Catalogue de la presse libertaire et anarchosyndicaliste en Espagne (1976 – 2005), nous donne quelques clés.
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Lucía Sánchez Saornil (1895 – 1970) : « La question féminine dans nos milieux »
13 décembre 2022, par Lucía Sánchez Saornil (1895 – 1970)Je remercie M. R. Vazquez qui, avec son article publié dans ces colonnes, « La femme, facteur révolutionnaire » – où le problème est d’ailleurs très bien traité – me donne l’occasion de revenir sur le sujet. À différentes reprises et dans d’autres journaux – Le Libertaire, CNT – j’ai écrit un peu sur tout ce qu’il y aurait à dire quant à l’importance qu’il y aurait pour notre mouvement à y attirer des femmes. Mais à ce propos il faut parler clairement, très clairement ; entre nous les circonlocutions n’ont pas lieu d’être, nous devons être sincères, même si cette sincérité nous afflige ; donnons nous-même les verges pour nous faire battre. C’est seulement à ce prix que nous prendrons la voie de la vérité.
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Cahier d’un milicien dans les rangs de la CNT-FAI [03]
25 mars, par Albert MinnigChaque groupe a son drapeau qui a été confectionné par des miliciennes qui, elles, viennent au front, ce qui confirme la volonté générale de la classe travailleuse de s’émanciper de ces oppresseurs sanguinaires que sont les fascistes. Une foule innombrable se joint à nous et nous accompagne jusqu’à la gare. Plusieurs jeunes filles nous donnent leur adresse en nous priant de leur écrire ; elles nous enverront des paquets de vêtements et vivres. Chacun fait ses adieux et beaucoup pleurent en voyant partir toute cette troupe jeune et fière et qui n’a qu’une seule pensée, défendre sa liberté et libérer les opprimés. L’hymne anarchiste « Hijos del Pueblo » est entonné et le train part, salué par des applaudissements.
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Diego Abad de Santillán (1897-1983)
12 mai 2022, par Frank MintzIl est difficile de résumer la vie de Santillán, à la fois celle d’un inlassable propagandiste et d’un homme d’action, dans plusieurs pays.
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Lucía Sánchez Saornil, 1895-1970
30 maiDe la militance anarchiste au féminisme, de l’exil à la clandestinité, d’après Guillaume Goutte.