La Bulgarie intervient en Macédoine (1941)
La Bulgarie, dont l’armée possède une allure germano-russe très surprenante (voir dessin) occupe la Macédoine après les victoires nazies sur l’ex-royaume yougoslave. L’ouest du pays est annexé par l’Italie, puis rattaché à l’État fantoche d’Albanie (alors tenu par Musolini).
Notons enfin qu’il existe une minorité bulgarophile en Macédoine, tant au sein du mouvement ouvrier que chez les vieilles générations, même si la majorité du peuple aspire en fait à l’émancipation...
Quant à l’armée bulgare, composée en général de réservistes érigés en occupants. Elle présente souvent un aspect pitoyable et anachronique.
Les débuts difficiles du mouvement partisan en Macédoine (1941-1943)
Alors qu’Italiens et Bulgares, pourtant officiellement alliés à Hitler, se disputent très violemment la dépouille macédonienne, le mouvement partisan tarde à s’étoffer. Certains communistes locaux, tournés vers le PC Bulgare, retarderont même l’insurrection... Mais, avec la chute de l’Italie, tout bascule et les Partisans parviennent à libérer une grande partie de la Macédoine ex-italienne, avant que les nazis ne les en chassent à nouveau. Enfin, pour tout simplifier, une branche tchetnik tient une partie du terrain (dénommé, par eux-même, la « Serbie du Sud »).
Nazis et Partisans face à face (1944)
Au début 44, les Partisans macédoniens dispersent les Tchetniks et libèrent une grande portion du territoire de la présence bulgare, lesquels capituleront en septembre. Les Allemands interviendront alors pour relever leurs alliés bulgares « défaillants » et tenter de rétablir un semblant d’ordre nazi dans le sud de la Yougoslavie.
Occupée par les nazis et assiégées par les Résistants, les grandes villes de Macédoine sont libérées peu à peu. La capitale, Skoplie, tombe ainsi en novembre. Les nazis s’effondrent...