Dans la nuit du 10 mars 1923, deux hommes cheminaient dans les rues de Barcelone ; l’un était Salvador Segui, l’autre Francisco Comas. Entrant dans la salle Hospital, dans le fameux « Barrio chino », ils arrivaient calle de la Cadena. Segui rentrait chez lui en discutant avec chaleur du mouvement syndicaliste. Tout à coup, sortant de l’ombre, surgissaient quatre individus ; un feu de salve rapide, Segui tombait pour ne plus se relever ; Comas gravement blessé mourait quelques instants plus (…)
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