« La Révolution espagnole ; on a beaucoup parlé de la Colonne Durruti, de ses activités, de ses responsables... mais, après une vaste campagne de dénigrement, une chappe de plomb semble s’être abattue sur la Colonne de fer : la plus intransigeante des colonnes, s’il en fut ; la plus hostile à l’entrée des camarades ministres au gouvernement ; la plus réfractaire à la militarisation des milices. Il y aurait beaucoup a écrire sur ses actions, comme par exemple son retour du front a valence, le 1er octobre 1936, pour s’emparer d’armes et munitions qui leurs faisaient cruellement défaut, en désarmant les corps de police de la ville... Il faudrait aussi aborder le projet de « hold-up » de la banque d’Espagne afin de ne pas répéter l’erreur commise par la Commune de Paris... Nous avons demande au camarade Nestor Romero, qui a réalisé une étude approfondie du sujet, de brosser, dans le cadre restreint de cette rubrique, un portrait rapide de la Colonne de fer. » (Agora n°3 - automne 1980)