C’est le 16 novembre 1895 que Sébastien Faure publie le premier numéro du Libertaire, en France cette fois-ci ! Le journal prend la suite des deux hebdomadaires anarchistes : La Révolte de Jean Grave et Le Père Peinard d’Emile Pouget, qui viennent d’avoir des ennuis avec la justice. Il n’est pas sans intérêt de noter qu’à la même époque, Jean Grave, qui ne désarme pas, lance Les Temps nouveaux destiné à remplacer La Révolte et dont l’audience va devenir considérable dans les milieux littéraires.
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Sébastien Faure
Articles
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« Le Libertaire » avant La Première Guerre mondiale (1895-1914)
25 février 2024, par Maurice Joyeux -
[21] Augustin Souchy - Révolutionnaires de France
1er mai 2020, par Augustin SouchyDans le cercle de mes connaissances parisiennes, il y avait aussi le plus brillant des orateurs du mouvement libertaire, Sébastien Faure.
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Les libertaires et l’éducation
10 octobre 2024, par Jean BarruéNulle révolution ne sera féconde, si l’instruction publique recréée n’en devient le couronnement.
(Proudhon) -
Sébastien Faure (1858-1942) [PDF]
14 décembre 2019, par Partage NoirPARTAGE NOIR - 2019
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« Ce qu’il faut dire »
28 avril 2022, par Itinéraire - Agenda 2001Le 2 avril 1916, Sébastien Faure lance avec l’aide de Mauricius le premier numéro de Ce qu’il faut dire. Cet hebdomadaire pacifiste de 4 pages grand format va atteindre assez rapidement, en pleine Première Guerre mondiale, un tirage de 20 000 exemplaires et 2 000 abonnés. Il paraîtra pendant deux ans, sauf une suspension de deux mois (juillet-août 1917) imposée par la censure, jusqu’à sa suspension définitive fin décembre 1917.
Après le déclenchement des hostilités, Sébastien Faure ne (…) -
Sébastien Faure (1858-1942) [2]
16 décembre 2019, par Victor Méric - FlaxQuand j’ai connu l’homme – entrevu à la tribune – faut-il dire que je n’ai éprouvé, en aucune façon, la déception qu’on rencontre souvent à approcher l’écrivain dont on déguste les pages ou l’orateur dont on boit les paroles ?
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Sébastien Faure (1858-1942) [3]
17 décembre 2019, par Victor Méric - FlaxSébastien Faure est né à Saint-Étienne, le fief du ministre Aristide Briand, qui lui ressemble étonnamment par l’éloquence et si peu par le cour, le 5 janvier 1858. Il a été élevé chez les Jésuites.
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Sébastien Faure (1858-1942) [5]
19 décembre 2019, par Victor Méric - FlaxRetracer ici toutes les péripéties de cette existence agitée que fut celle de Sébastien depuis le jour où il se déclara hardiment anarchiste, en 1888, jusqu’au jour où, la bataille pour Dreyfus terminée, il eut presque l’intention de se retirer du mouvement, ce serait trop long.
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Sébastien Faure (1858-1942) [6]
20 décembre 2019, par Victor Méric - FlaxNous sommes obligés de nous résumer. Il nous faudrait plusieurs pages pour suivre pas à pas le jeune croyant, serviteur du Christ, devenu un apôtre de la Liberté et de l’Humanité. Avant de l’abandonner, pourtant, et de jeter un houp d’œil sur le mouvement anarchiste, dans son ensemble, notons un côté curieux de son caractère.
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Sébastien Faure (1858-1942) [7]
21 décembre 2019, par Victor Méric - Flax*
Après l’affaire Dreyfus et Le Journal du Peuple, fatigué de la lutte, attaqué de divers côtés, et même par ses propres amis, pour avoir osé descendre de la Tour d’ivoire anarchiste, et s’être jeté dans la mêlée quotidienne, Faure résolut d’agir seul et, sans abandonner ce qui fut l’idéal de sa vie entière, de se consacrer, à l’écart, en dehors de toute camaraderie, à la propagande qu’il jugerait utile. Un peu de misanthropie gagnée au contact des individus l’a poussé de plus en plus à (…)