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Amilcare Cipriani (1843-1918)

En 1908, Victor Méric lance, avec Henri Fabre, la collection Les Hommes du jour annales politiques, sociales, littéraires et artistiques, une revue mi-politique, mi-satirique, à la verve libertaire, appelée à un succès durable.
Chaque numéro présente la biographie d’un personnage contemporain rédigée non sans humour par Victor Méric, sous la signature Flax, tandis qu’une truculente caricature de Delannoy donne les traits du personnage. Les Hommes du jour paraissent sous cette forme jusqu’après 1918.
Plusieurs numéros sont consacrés à des anarchistes et des syndicalistes révolutionnaires parmi lesquels : Charles-Albert, Lucien Descaves, Sébastien Faure, Francisco Ferrer, Jean Grave, Victor Griffuelhes, Pierre Kropotkine, Maximilien Luce, Charles Malato, Octave Mirbeau, Emile Pouget, Paul Robin et Georges Yvetot. (Wikipedia)

C’est le numéro 69, consacré à Amilcare Cipriani, que nous reproduisons dans cette brochure.

PARTAGE NOIR - 2020

  • Amilcare Cipriani (1843-1918) - PDF
    14 mai 2020, par Partage Noir

    PARTAGE NOIR - 2020

  • Amilcare Cipriani (1843-1918) - Brochure
    14 mai 2020, par Partage Noir

    PARTAGE NOIR - 2020

  • I. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Faubourg-Montmartre
    14 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Cipriani ! Nous voilà loin de nos abominables politiciens, tripoteurs et menteurs, renégats et coquins sans scrupules. Qui de nous ne l’a pas rencontré ce vieux révolutionnaire romantique, dans cette rue du Faubourg-Montmartre qu’il a suivie, pendant des années, tous les matins, pour se rendre aux bureaux de la Petite République ?

  • II. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Sous les ordres de Garibaldi
    15 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Amilcare Cipriani est né le 18 octobre 1844 à Rimini, à un moment où l’Italie, agitée par les partis disputeurs, ne connaissait pas encore l’unité et rêvait de liberté. Sa jeunesse s’écoula parmi ces désirs.

  • III. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Période égyptienne
    16 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Il arriva à Athènes au moment précis de l’insurrection contre Othon. Pendant une semaine, il lutta contre les partisans de la royauté. Il fut de ceux qui prirent d’assaut le palais royal. Il ne tarda pas à être expulsé. Il partit alors pour l’Égypte comme membre d’une expédition scientifique, à la recherche des sources du Nil.

  • IV. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Au premier rang parmi les Communards
    17 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Après sa participation à l’insurrection de Crète, c’est la série de ses prouesses qui continue. En 1868, Cipriani est à Londres ; il conspire ; il est en relations suivies avec Mazzini. Son existence, toute de labeur, est alors pénible. Il attend les événements. Il espère un mouvement qui se produira quelque part et réclamera son concours.

  • V. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Dix années en Calédonie
    18 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    A partir de ce moment, s’ouvre, pour Cipriani, l’ère des persécutions. Son long martyre commence. Désormais, ce ne seront plus que condamnations, emprisonnements, supplices.

  • VI. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Au bagne de Porto-Longone
    19 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Mais ces pérégrinations étaient loin d’être terminées. A peine de retour à Paris, Cipriani se vit arrêter, condamner à un mois de prison et expulser. Il se réfugia à Genève où la police le surveilla étroitement. Il passa ensuite en Italie et se rendit à Rome. Le 31 janvier, il était encore arrêté.

  • VII. Amilcare Cipriani (1843-1918)
    20 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    Nous avons cité longuement. Mais nous n’aurions pu, mieux que Cipriani lui-même, rendre toute l’atrocité des tortures qu’on lui infligea et de l’existence qu’il dut mener. Les Italiens, cependant, étaient convaincus de l’innocence de cet homme.

  • VIII. Amilcare Cipriani (1843-1918) - Retour en France
    21 mai 2020, par Victor Méric - Flax

    L’odyssée de Cipriani n’était pourtant pas terminée. On le vit s’embarquer, une fois de plus, pour la Grèce, où il organisa une légion à la tête de laquelle il marcha sur la Macédoine. Blessé à Larissa, il eut les jambes fracassées. Après de longs mois de souffrances, il revint en France.