Admirant la ténacité avec laquelle les ouvriers et les paysans restent fidèles à leur révolution et à l’élan révolutionnaire, elle porte un jugement amer dans sa correspondance privée sur l’évolution des organisations libertaires.
Articles les plus récents
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Révolution espagnole : Soutien et réticences
Emma Goldman à un meeting de la CNT-FAI à Barcelone (1936).
5 octobre 2024, par Rudolf de Jong -
Lucien Tronchet est mort
4 octobre 2024, par Marianne Enckell
Lucien Tronchet est mort le 24 février dernier. Militant anarcho-syndicaliste depuis 1920, il a participé à toutes les batailles sociales en Suisse.
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Jeanne Morand (1887-1969) - Jeanne, l’antimilitariste
CIRA Calendrier 2024
3 octobre 2024, par Anne SteinerJeanne Morand, née le 17 août 1887 à Bey, en Saône-et-Loire, est l’aînée d’une famille nombreuse dont le père, cultivateur, quitte la terre pour devenir manœuvre à Chalon-sur-Saône, quelques années après sa naissance. À l’âge de 18 ans, elle monte à Paris pour se placer comme domestique, et fréquente très vite les causeries populaires des anarchistes individualistes. En 1907, elle s’installe dans la maison commune qui est le siège de leur organe, l’anarchie, et devient la compagne de (…)
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André Léo, l’injustement oubliée
2 octobre 2024, par Caroline Granier
Il est une autre guerre, à laquelle vous n’aviez pas songé, et qui dépasse l’autre de beaucoup en ravages et en frénésie. Je parle de la guerre civile.
Celle qui fait ce constat (toujours actuel), en septembre 1871, est aujourd’hui bien mal connue. André Léo (1824-1900) , en effet, n’a pas connu le sort de Louise Michel : elle n’a pas été « récupérée » mais totalement oubliée, ou plus justement, comme dit Alain Dalotel, qui en propose une biographie passionnante : « rejetée » ou « exclue ». -
Quand l’école était militaire : Les bataillons scolaires 1880-1891
École Pellerin à Beauvais (Oise) vers 1890. Le bataillon scolaire en exercice dans la cour de récréation.
1er octobre 2024, par Albert BourzacAu début de la IIIe République, les exercices militaires font leur apparition dans l’enseignement scolaire des jeunes Français. Pendant une dizaine d’années, l’école devient l’antichambre de la caserne et prépare les enfants à défendre la patrie, voire à se sacrifier pour elle, avant que l’idée de patriotisme abandonne peu à peu le camp des républicains et qu’on remplace l’instruction militaire par la gymnastique.