Le fait est indéniable : les travailleurs eux-mêmes construisent leur propre prison et forgent leurs propres chaines. L’oeuvre de démolition des fondements de l’esclavage ne pourra être menée à bien que lorsque les travailleurs se refuseront à travailler au service de la destruction et quand ils seront disposés à n’accomplir qu’un travail humain. A ce sujet, John Ruskin avait déjà déclaré que l’on ne doit faire que du travail profitable à l’humanité. Et son axiome prend ici de nouveau toute (…)
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L’antimilitarisme révolutionnaire et l’internationale antimilitariste [ll]
Arthur Lehning
27 novembre 2024, par Arthur Lehning -
L’antimilitarisme révolutionnaire et l’Internationale antimilitariste [I]
Domela Nieuwenhuis
26 novembre 2024, par Arthur LehningTant que le mouvement socialiste moderne ne fut pas parlementaire, il eut un caractère antimilitariste et révolutionnaire. La première internationale, l’Association Internationale des Travailleurs fut la première grande tentative ayant pour but la réunion des travailleurs de tous les pays sous la bannière de la lutte de classe, et la libération de l’esclavage du travail. Son idée motrice était que la libération des travailleurs doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes et son arme, la (…)
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Programmes de Radio Libertaire du 25 novembre au 1er décembre 2024
25 novembre 2024
Demandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://buff.ly/3B0cfbn
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Albert Libertad : « Obsession »
24 novembre 2024, par Albert Libertad
Albert Joseph, plus connu sous le pseudonyme de Libertad. Militant et propagandiste anarchiste individualiste. Il naît à Bordeaux le 24 novembre 1875, de parents inconnus. Pupille des enfants assistés de la Gironde, il fréquente le lycée de Bordeaux puis exerce en 1894 le métier de comptable, mais professe déjà des opinions anarchistes qui lui valent une surveillance de la police. En 1897, il arrive à Paris et se rend au siège du Libertaire auquel il collaborera l’année suivante. Mais très (…)
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Émile Pataud
22 novembre 2024, par Victor Méric - Flax
Émile Pataud, le citoyen Pataud, ou plutôt le camarade Pataud, comme on dit à la C.G.T., est un éteigneur de lumière d’une autre envergure que le falot Viviani. Il ne grimpe pas dans le ciel pour y décrocher les étoiles. Il est plus terre à terre. Il se contente de supprimer le courant, d’un geste. Et il accomplit cela avec une désinvolture, une bonhomie souriante, une grâce bon enfant qui effarent et désarment en même temps. Chez lui, point de grandiloquence, point d’emphase, point (…)