Dans mon ouvrage intitulé Prisons, police et châtiments j’attaque, avec les documents à l’appui, la triple institution Loi, Police et Châtiment sur laquelle est basée notre société actuelle.
Articles les plus récents
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Edward Carpenter : « Société sans gouvernement »
Edward Carpenter
15 novembre, par Edward Carpenter -
Quand l’école était militaire : Les bataillons scolaires 1880-1891
École Pellerin à Beauvais (Oise) vers 1890. Le bataillon scolaire en exercice dans la cour de récréation.
11 novembre, par Albert BourzacAu début de la IIIe République, les exercices militaires font leur apparition dans l’enseignement scolaire des jeunes Français. Pendant une dizaine d’années, l’école devient l’antichambre de la caserne et prépare les enfants à défendre la patrie, voire à se sacrifier pour elle, avant que l’idée de patriotisme abandonne peu à peu le camp des républicains et qu’on remplace l’instruction militaire par la gymnastique.
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Août 1914 : Le suicide de l’Internationale
11 novembre, par François Roux
Conscients de l’imminence d’une guerre de grande ampleur, les différents mouvements ouvriers européens réunis dans la Deuxième Internationale, résolument pacifistes, furent pourtant incapables, non seulement d’empêcher la Première Guerre mondiale, mais même de s’y opposer.
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Les libertaires en 1914 : Quand les anarchistes partirent à la guerre
11 novembre, par François Roux
Après avoir montré comment la Deuxième Internationale fut incapable de tenter quoi que ce soit pour empêcher la « Grande guerre » (Gavroche n° 147), il aurait été injuste de ne pas souligner que les anarchistes n’opposèrent pas plus de résistance à la catastrophe annoncée que leurs frères ennemis sociaux-démocrates.
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Programmes de Radio Libertaire du 10 au 16 novembre 2025
© Serge D’Ignazio
10 novembreDemandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://urlr.me/gU87VK
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L’anarchie, une autre modernité politique
5 novembre, par Alfredo Gómez-Muller
Expression particulière de l’idéal moderne d’émancipation, l’anarchisme s’est distingué dans l’histoire des idées politiques et sociales par sa critique radicale du politique en tant qu’organisation étatique du public : l’anarchie signifie d’abord la réappropriation sociale de la dimension publique, et, dans la tradition anarcho-syndicaliste, la résorption du politique dans l’économique et le social.
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Programmes de Radio Libertaire du 3 au 11 novembre 2025
3 novembre
Demandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://urlr.me/vfNwsW
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Programmes de Radio Libertaire du 27 octobre au 2 novembre 2025
Les poubelles de l’Histoire - Collage de E. B-C Créations]
28 octobreDemandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://urlr.me/GC764k
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[BD] Arthur Lehning - 01
23 octobre, par MLT,
OLT
Né à Utrecht le 23 octobre 1899, Arthur Lehning étudie l’économie à Rotterdam, puis l’histoire à Berlin. Refusant la guerre ainsi que l’étatisme bolchevique, il est cofondateur de la Freie Arbeiter Union Deutschlands (FAUD) en 1919. Cette organisation anti-autoritaire adhère le 25 décembre 1922 à l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) qui vient de se constituer.
Parmi les participants du Congrès de Berlin. En haut : Ritter, Schuster, Borghi, Lindstam, Zelm, Dissel. Au milieu : Severin, Souchy, Schapiro, Rocker, Giovannitti, Lansink. En bas : Lehning, Andrea, Abad de Santillán.
Son activisme est multiple. Proche du mouvement Bauhaus il occupe aussi la scène artistique et littéraire. En janvier 1927, il crée la revue i10. Rédigé en néerlandais, allemand, anglais et français, le périodique comptera parmi ses collaborateurs de nombreux artistes et intellectuels. Pour Lehning seule une révolution de la vie dans sa globalité pourra permettre d’édifier une société anti-autoritaire. Dans la revue il exige la libération de Sacco et Vanzetti, anarchistes italiens émigrés aux États-Unis, condamnés à mort pour leurs convictions libertaires.
Il prône la grève générale face à la montée du nazisme et prononcera son dernier discours à Berlin le 17 février 1933. Suite à l’incendie du Reichstag le 27 février, il se réfugie aux Pays-Bas.
Lehning est secrétaire de l’AIT, dont les bureaux seront transférés de Berlin à Madrid, puis à Barcelone. -
[BD] Arthur Lehning - 02
23 octobre, par MLT,
OLT
A Amsterdam, en 1935, il est l’un des fondateurs de l’Institut international d’histoire sociale (IIHS) qui recueille les fonds de la bibliothèque de Max Nettlau.
Avec Emma Goldman, il voyage en 1936 dans les communes catalanes collectivisées de l’Espagne révolutionnaire.
Au mois de mars 1939, devant les menaces de la guerre, l’IIHS transfère une partie des archives à Oxford. A la Libération, cette bibliothèque sera dispersée en Allemagne, pour n’être restituée à l’IIHS que dans les années 1946-1947.
Il se rend en Indonésie en 1952. Il crée à Jakarta une bibliothèque d’économie, de politique, d’histoire sociale avec les quinze mille ouvrages réunis par ses soins à travers toute l’Europe. Il enseignera à l’université de Jakarta de 1954 à 1957.
De retour à l’IIHS d’Amsterdam, en 1961 la publication des huit volumes des Archives Bakounine débute sous sa direction.
La bibliographie de A. Lehning compte plus de six cents titres, en néerlandais et en allemand. Nommé docteur honoris causa de l’Université d’Amsterdam il n’a de cesse de réaffirmer ses aspirations libertaires en appelant à la désobéissance civile et à l’avènement d’une société sans classes et sans État.
Honoré pour l’ensemble de son œuvre du prix PC Hooft, la plus haute distinction littéraire néerlandaise, pour son centenaire, il meurt le 1er janvier 2000 à Lys-Saint-Georges en France où il s’était retiré avec sa compagne Toke Van Helmond.
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