Grandeur et faiblesse de l’anarchisme
Voilà plus d’un siècle que Proudhon, en lançant à la face d’une bourgeoisie indignée sa fameuse accusation : La propriété, c’est le vol, signant l’acte de naissance de l’anarchisme social.
Je précise bien : l’anarchisme social, et il y a lieu ici d’établir une distinction qui précise clairement les données du problème.
L’anarchisme, en ce qu’il est négation de l’autorité imposée par autrui et révolte de l’humain asservi, est une réaction (...)
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I - Sur l’organisation du mouvement
Dessin de Kontrapatria
28 mars, par Maurice Fayolle -
Avant-propos
Dessin de Kontrapatria
27 marsCet avant-propos ouvrait la deuxième édition de cette brochure.
Pour les faiseurs de modes, l’anarchisme est mort avec les terroristes anarchistes. Pour les intellectuels soumis aux modes de pensée en vogue, l’anarchisme est mort parce qu’il n’a pas su prendre le pouvoir.
Rares, en effet, sont les philosophies et les humanistes qui ont su dépouiller l’habit du vieil homme quand il s’agit pour eux d’analyser la notion de pouvoir. Encore plus rares sont ceux qui ont osé s’apercevoir (...) -
Rudolf Rocker - Escales à Paris
26 mars, par Heiner Michael BeckerMayence était dans ma jeunesse une ville au caractère fortement démocratique. Les sentiments démocratiques n’étaient pas simplement affaire d’adhésion à un parti quelconque ; ils étaient passés dans les habitudes du peuple et se faisaient remarquer dans tous les milieux de la population. (...) La Rhénanie, le Bade et le Wurtemberg étaient depuis toujours les régions les plus démocratiques d’Allemagne. La bourgeoisie dans ces parties de l’Empire resta longtemps hostile aux Prussiens (...)
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Programmes de Radio Libertaire du 25 au 31 mars 2024
25 marsDemandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://buff.ly/3vsu0xq
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Les élections - Les anarchistes et la situation politique en 1978
24 mars, par Groupe Libertaire Fresnes-Antony (FA)Vingt ans de pouvoir...
1958. Le général De Gaulle monte sur Paris, renverse les institutions de la Quatrième République et s’autoproclame Président des Français. Ce coup d’Etat qui marque une rupture historique, une période de transition dans la société française entre la IVe et la Ve République marque la volonté délibérée d’une droite qui, pour maintenir et renforcer son pouvoir, doit rompre inévitablement avec une gestion politique et économique dont le but proclamé était d’unir (...) -
Les élections - Parlementarisme et marxisme
23 mars, par Domela NieuwenhuisLes rapports entre le marxisme et le parlementarisme ont l’air très compliqués et contradictoires. Sur ce point, comme d’ailleurs sur beaucoup d’autres, leur position varie d’une extrémité à l’autre, depuis l’identification et l’application jusqu’au refus complet. Et, ce qui est encore plus significatif, les marxistes trouvent toujours les explications et les bases « scientifiques » et « historiques » de n’importe laquelle de ces positions. Ou si ces explications sont difficiles à trouver, (...)
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Les élections - Le système parlementaire est il meilleur en Suisse ?
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22 mars, par Mikhaïl BakounineLa société moderne est tellement convaincue de cette vérité : que tout pouvoir politique, quelles que soient son origine et sa forme, tend nécessairement au despotisme, que, dans tous les pays où elle a pû s’émanciper quelque peu, elle s’est empressée de soumettre les gouvernants, lors même qu’ils sont issus de la Révolution et de l’élection populaire, à un contrôle aussi sévère que possible. Elle a mis tout le salut de la liberté dans l’organisation réelle et sérieuse du contrôle exercé (...)
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Les élections - Anarchistes « électionnistes »
Dessin de Kontrapatria
21 mars, par Errico MalatestaNous ne voulons pas, nous n’avons jamais voulu, sombrer dans le culte des « grands hommes », de la « vieille barbe », fussent-ils anarchistes... Mais nous pensons que l’excès contraire est aussi ridicule : pourquoi ne laisserions-nous pas la parole aux camarades du passé quand ce qu’ils ont dit résonne encore avec clarté, actualité ?
Sur le problème électoral et les « bonnes raisons » - on en découvre toujours - que pourraient donner et se donner d’éventuels camarades « électionnistes », nous trouvons la position d’Errico Malatesta (Pensiero e Volontà, n°10, 15 mai 1924), plus juste, plus actuelle que jamais. Et nous la faisons nôtre.Noir et Rouge -
Les élections - Proudhon et le parlementarisme
Proudhon - atelier Nadar
20 mars, par Pierre-Joseph ProudhonLe peuple, dans le vague de sa pensée, se contemple comme une gigantesque et mystérieuse existence et tout dans son langage semble fait pour l’entretenir dans l’opinion de son indivisible unité. Il s’appelle le Peuple, la Nation, c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai souverain, le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’Etat.
Il a ses Convocations, ses Scrutins, ses Assises, ses Manifestations, ses Prononcements, ses Plébiscites, sa Législation directe, (...) -
Les élections - La C.N.T. et les élections
Appel à l’abstention de la CNT aux élections de 1933 :
19 mars, par RenofHommes libres, ne votez pas !
Depuis sa création (novembre 1910) jusqu’à son interdiction en 1923 lors de l’instauration de la dictature de Primo de Rivera, la Confédération nationale du Travail n’eut guère à se poser le problème des élections. Celles-ci n’intéressaient que la droite, qui truquait ouvertement le scrutin grâce à ses hommes de main locaux (caciquismo) ou grâce à des fonctionnaires subornés (pucherazo). La gauche, soit dit en passant, faisait de même mais à une échelle inférieure.
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